Infrastructures Sanitaires : La construction de huit (8) centres d’hémodialyse régionaux lancée.
Il y a quelques jours, après l’obtention des financements, la signature des contrats et la mise à disposition des avances aux entreprises contractantes, le gouvernement guinéen à travers le ministère en charge de la santé et de l’hygiène publique annonçait la construction de huit (8) centres d’hémodialyse régionaux.
Ce samedi 12/11/2022, la pose de première pierre de ces infrastructures sanitaires a été lancée en synchronisation dans les régions de Boké, Faranah, Kankan, Kindia, Labé, Mamou, N’zérékoré et Matoto au compte de la zone spéciale de Conakry. Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Mamadou Péthè Diallo, qui a présidé la cérémonie de lancement des travaux du côté de la commune de Matoto, ces centres régionaux d’hémodialyse permettront d’améliorer substantiellement la prise en charge des patients atteints d’insuffisance rénale.
«Pour l’ensemble de notre pays, avec 13 500 000 d’habitants, la Guinée n’a qu’un seul centre d’hémodialyse qui est à l’intérieur de l’hôpital Donka. Le président de la Transition a instruit le ministère de la santé de construire 8 centres d’hémodialyse afin que nos compatriotes puissent se soigner dans les régions où ils vivent. Aujourd’hui, pendant que nous posons la première pierre du centre d’hémodialyse à Matoto, le même événement est en train d’être célébré dans les capitales de nos 7 autres régions notamment à Kindia, à Mamou, à Faranah, à Labé, à Kankan et à NZérékoré au même titre que Matoto », a-t-il indiqué.
Les autorités sanitaires veulent parer au plus pressé. Le délai de livraison des infrastructures fixé, varie de 8 à 10 mois.
« Pendant qu’ils font l’infrastructure, nous commandons les équipements. Entre juillet-août de l’année prochaine, nos compatriotes de N’zérékoré, de Kankan, de Faranah… n’auront plus besoin de venir traîner à Conakry », a rassuré Mamadou Péthè Diallo.
Il faut rappeler que l’unique centre d’hémodialyse dont tout le pays dispose jusque-là, n’est plus en mesure de couvrir le besoin avec le nombre de malades de plus en plus croissant, dont la survie est désormais tributaire de l’hémodialyse.
Moussa KEITA