Infrastructure sanitaire: les travaux de construction du centre hospitalier régional de Kindia lancés.

Un Centre Hospitalo Universitaire pour les populations de la région de Kindia. C’est le Premier ministre Bernard GOUMOU qui  a procédé  à la  pose  de la première pierre de la construction de cette infrastructure hospitalière ce lundi 15 mai 2023 à Moriadi, dans la sous-préfecture de Friguiagbé. Plusieurs membres du gouvernement et partenaires techniques et financiers étaient présents à cette cérémonie. Ce centre hospitalier régional à caractère universitaire sera bâti  sur une superficie de 12 916 mètres carrés. Les domaines d’intervention médecine, la chirurgie et l’obstétrique.

Selon  le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, la construction de cet hôpital contribuera à l’amélioration de la santé des populations mais aussi,  limiter l’évacuation des patients vers Conakry.

« L’hôpital  régional de Kindia est un hôpital qui date de la période coloniale. Un hôpital qui a été construit au moment où la ville de Kindia avait 25 à 30.000 habitants, elle en compte aujourd’hui plus de 500.000 habitants et c’est toujours le même hôpital qui est ici en train d’essayer de servir la population. Donc, la construction d’un nouvel hôpital de 200 lits qui est évolutif et qui qu’on pourrait progressivement augmenter à la taille de 300, 400 ou 450 lits dépendant des besoins, ceci est une véritable révolution pour Kindia », a lancé  Dr Mamadou Péthè Diallo.

Le  Premier Ministre, Chef du Gouvernement a, pour sa part, souligné l’état vétuste des hôpitaux plus adaptés pour offrir des soins de qualité aux populations.

« Il y a un surpeuplement, les équipements sont obsolètes et, en dépit des efforts de maintien, le manque de personnel qualifié est aussi évident. La science et la technique ont évolué, des nouvelles maladies encore sévissent dans nos sociétés. Je peux citer l’hypertension, le diabète, les maladies des reins, le cancer et autres formes de complications diverses. Il faut faire évoluer les infrastructures sanitaires et les adapter aux préoccupations actuelles de nos populations », a-t-il déclaré.

Moussa KEITA